Je m'appelle Emilie Kermarrec et je suis une élève de 1ES4, je suis en filière "Sciences Economique et Sociales". « Naturellement », j'ai rejoint mes amies pour préparer cette épreuve du baccalauréat, Clara Lehuger et Cyrielle Lassalle. Nous étions déjà dans la même classe l’année dernière, nous connaissions donc bien les méthodes de travail de chacune. Notre sujet de TPE n'a pas été compliqué à trouver : nous voulions toutes les trois travailler sur un sujet de société qui touche particulièrement notre jeunesse : le cyber-harcèlement. Nous sommes toutes les trois très actives sur les réseaux et nous y participons tous les jours sans pour autant toujours bien prendre conscience des dangers du Net. Le cyber-harcèlement prend aujourd'hui une ampleur considérable ; les médias évoquent de plus en plus fréquemment des faits divers sur ce sujet. Nous savions que nous trouverions de « la matière » sur ce thème.
La problématique n'a pas été difficile a trouver car ce qui nous voulions plutôt c'est nous intéresser à notre tranche d'âge. Cette problématique s'est imposée d'elle même: En quoi les réseaux sociaux peuvent-ils favoriser le harcèlement des jeunes scolarisés ?
Au fil des séances de recherche, nous avons élaboré un plan et nous nous sommes réparties le travail. A chacune sa partie. Je me suis donc intéressée aux moyens de lutte contre ce fléau en me concentrant entre autre sur le rôle des associations et sur celui du Législateur. nous avons quelques difficultés à trouver de la documentaion.
Nous avions aussi envie de rencontrer une personne de terrain : nous avons pris rendez-vous avec l’infirmière de notre lycée pour essayer de comprendre si ce phénomène touchait notre lycée, si des actions de préventions étaient mis en place et comment les professionnels de Santé pouvaient prendre en charge les victimes. Nous avons aussi appris que plusieurs cas étaient présent dans notre lycée et nous nous somme rendu compte que ce phénomène pouvait également toucher chaque personne et que cela peut arriver a tout moment. Nous avions envisagé de rencontrer un jeune lycéen victime de ce type de harcèlement mais ce jeune garçon était encore trop traumatisé pour répondre à nos questions.
Nous avons aussi crée plusieurs vidéos, dans l'une d'elles nous avons voulu montrer trois cas possible de cyber-harcelement. Comme nous sommes trois, nous avons chacune joué un des cas. J’ai joué la jeune fille qui avait un peu trop bu et qui ne se sentant pas très bien est allée vomir, une des personnes qui se trouvait à la même soirée en a profité pour me filmer, la vidéo s'est retrouvée le lendemain sur les réseaux sociaux. Ce cas est de plus en plus fréquent depuis quelque temps. On ne se rend pas vraiment compte de nos actes mais aujourd’hui nous sommes tous vulnérables. Nous sommes des acteurs de ces actes et même si nous sommes contre, le fait d'être sur les réseaux sociaux nous y expose.
J’ai beaucoup aimé travailler avec Cyrielle et Clara, nous avions toutes les trois un but et je pense que nous l'avons atteint. Nous avions chacune une part de travail à fournir et nous nous sommes aider chacune à notre manière. J’ai pris plaisir à étudier ce sujet, il me semblait important d'être au courant de ce fléau qui nous entoure.